Bonjour, j'ai une rédaction (suite de texte) pour vendredi et je n'est pas d'idée pouvez-vous m'aidez s'il vous plaît? Voici le texte : Intro : 1936. Ludo, le n
Français
HéloïseBbt
Question
Bonjour, j'ai une rédaction (suite de texte) pour vendredi et je n'est pas d'idée pouvez-vous m'aidez s'il vous plaît?
Voici le texte :
Intro : 1936. Ludo, le narrateur, vient de faire la connaissance d'une jeune Polonaise, Lila de Bronicka.
Texte:
Le lendemain, vers quatre heures de l'après-midi, une immense voiture bleue décapotée s'arrêta devant la maison. Le chauffeur distingué, en uniforme gris, nous annonça que j'était invité à goûter au <>. Je m'empressait de cirer mes godasses, mis mon unique costume, devenu trop petit, et m'installait à côté du chauffeur, qui se révéla être un Anglais. Il m'informa que Stanislas de Bronicki, le père de <>, était un financier de génie; sa femme avait été une des plus grandes comédiennes de Varsovie, qui se consolait d'avoir quitté le théâtre en faisant continuellement des scènes.
- Ils ont d'immenses propriétés en Pologne et un château où Monsieur le compte reçoit les chefs d'Etat et les célébrités du monde entier. Ah, c'est quelqu'un, tu peux me croire, my boy. S'il s'intéresse à toi, tu ne vas pas finir ta vie au P.T.T.
Le manoir des Jars était une grande baraque en bois, de trois étages, avec des vérandas aux balustrades sculptées, des tourelles et des balcons treillagés; elle ne ressemblait à rien de chez nous. C'était la copie exacte de la maison que la famille des Ostrorog, cousins des Bronicki, possédait sur le Bosphore, à Istanbul. Bâtie au fond d'un parc dont on n'apercevait que les allées à travers la grille, elle figurait en bonne place parmi les cartes postale vendues au café-tabac le Petit-Gris, rue du Mail, à Cléry. Elle avait été construite en 1902 par le père de Stanislas de Bronicki dans le style turc fort à la mode à l'époque. L'âge et l'humidité avaient donné aux planches une patine noirâtre à laquelle Bronicki interdisait de toucher, par souci d'authenticité. Mon oncle connaissait bien le manoir et m'en avait souvent parlé. Lorsqu'il exerçait encore son métier de postier , il s'y rendait presque tous les jours, car le Bronicki recevaient plus de courrier que tout le reste de Clos et dé Cléry.
- Les riches ne savent plus où donner de la tête, grommelait-il. Ils ont bâti une maison turque en Normandie et je te parie qu'ils ont construit un manoir normand en Turquie.
On était fin juin et le parc était en pleine gloire. Je connaissais surtout la nature dans sa simplicité première; jamais encore je ne l'avais vue aussi soignée.
- Ils ont cinq jardiniers à plein temps, là-dedans, dit le chauffeur.
Il me laissa seul devant la véranda.
J'ôtai mon béret, mouillai mes cheveux avec de la salive et grimpai les marches. Dès que je sonnai et que la porte me fut ouverte par une femme de chambre affolée, je compris que je tombais on ne peux plus mal.
Voici le texte :
Intro : 1936. Ludo, le narrateur, vient de faire la connaissance d'une jeune Polonaise, Lila de Bronicka.
Texte:
Le lendemain, vers quatre heures de l'après-midi, une immense voiture bleue décapotée s'arrêta devant la maison. Le chauffeur distingué, en uniforme gris, nous annonça que j'était invité à goûter au <>. Je m'empressait de cirer mes godasses, mis mon unique costume, devenu trop petit, et m'installait à côté du chauffeur, qui se révéla être un Anglais. Il m'informa que Stanislas de Bronicki, le père de <>, était un financier de génie; sa femme avait été une des plus grandes comédiennes de Varsovie, qui se consolait d'avoir quitté le théâtre en faisant continuellement des scènes.
- Ils ont d'immenses propriétés en Pologne et un château où Monsieur le compte reçoit les chefs d'Etat et les célébrités du monde entier. Ah, c'est quelqu'un, tu peux me croire, my boy. S'il s'intéresse à toi, tu ne vas pas finir ta vie au P.T.T.
Le manoir des Jars était une grande baraque en bois, de trois étages, avec des vérandas aux balustrades sculptées, des tourelles et des balcons treillagés; elle ne ressemblait à rien de chez nous. C'était la copie exacte de la maison que la famille des Ostrorog, cousins des Bronicki, possédait sur le Bosphore, à Istanbul. Bâtie au fond d'un parc dont on n'apercevait que les allées à travers la grille, elle figurait en bonne place parmi les cartes postale vendues au café-tabac le Petit-Gris, rue du Mail, à Cléry. Elle avait été construite en 1902 par le père de Stanislas de Bronicki dans le style turc fort à la mode à l'époque. L'âge et l'humidité avaient donné aux planches une patine noirâtre à laquelle Bronicki interdisait de toucher, par souci d'authenticité. Mon oncle connaissait bien le manoir et m'en avait souvent parlé. Lorsqu'il exerçait encore son métier de postier , il s'y rendait presque tous les jours, car le Bronicki recevaient plus de courrier que tout le reste de Clos et dé Cléry.
- Les riches ne savent plus où donner de la tête, grommelait-il. Ils ont bâti une maison turque en Normandie et je te parie qu'ils ont construit un manoir normand en Turquie.
On était fin juin et le parc était en pleine gloire. Je connaissais surtout la nature dans sa simplicité première; jamais encore je ne l'avais vue aussi soignée.
- Ils ont cinq jardiniers à plein temps, là-dedans, dit le chauffeur.
Il me laissa seul devant la véranda.
J'ôtai mon béret, mouillai mes cheveux avec de la salive et grimpai les marches. Dès que je sonnai et que la porte me fut ouverte par une femme de chambre affolée, je compris que je tombais on ne peux plus mal.
1 Réponse
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1. Réponse Xiam
"tu ne vas pas finir ta vie au P.T.T. " : Tu dois préciser ce que signifis P.T.T. Car on ne comprend pas.
Aussi, qu'elle est le sujet de la rédaction?